Mostafa Kateb (8 juillet 1920 – 28 octobre 1989)
Scénariste – acteur – réalisateur – ancien directeur général du Théâtre national algérien
Mustafa Kateb bin Abdulaziz est né le 8 juillet 1920 à Souk Ahras, à deux pas du Théâtre municipal inauguré le 18 mai 1931.
Mustafa a pratiqué son éducation élémentaire à l’école Pasteur de Souk Ahras, puis a déménagé avec sa famille à Annaba, et il est parti pour Constantine, avant de s’installer à Alger en 1939, où il a participé en tant qu’acteur au groupe «Al-Mughrabiya» fondé par «Mohi El-Din Bashtarzi», puis a formé le noyau de la compagnie de «Allal Al-Moheb» «Abdullah Naqli» et «Syed Ali Fernandel» l’appelaient «A-B».
Il a préparé et réalisé l’écrivain de plusieurs pièces de théâtre: Born the Night Priestess, Othello, Lies, Enemy of the People, Don Juan, Antar Bin Shaddad, Othman in China, House of Mohabel, Sari, Boubassala, Building of Justice, Ya Hasret, For the Sake of the Nation, Topaz, Suhoor and Munsira .
Mustafa a été recruté pour le service militaire obligatoire à la suite du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, après quoi il a rejoint la compagnie de théâtre arabe Rafqa Bashtarzi (1947-1951).
À la fin de l’année 1957, Kateb part en France, mais il est victime de harcèlement, il se rend donc en Tunisie et répond à l’appel du Front de libération nationale, qui appelle les artistes algériens à former un groupe artistique dirigé par Kateb et inaugure son mouvement avec une offre préparée et dirigée par Mostafa Kateb intitulée «Vers la lumière», suivie des pièces d’Abdel Hamid Riz: «Fils de la Casbah», «Immortels», «Al-Ahed» et «Blood of the Free».
Après l’indépendance, Mustafa a été affecté au greffier du Département national du théâtre algérien le 7 janvier 1963, et Mustafa a combiné théâtre, mise en scène et enseignement. Il a également créé l’Institut des arts dramatiques en 1965 et fondé le magazine « Al-Halqa ».
En septembre 1988, Mostafa Kateb est retourné au Théâtre national algérien, réalisant un projet majeur pour relancer le mouvement théâtral, mais le destin a voulu que l’homme parte avant de réaliser toutes ses aspirations, lors de son décès le 28 octobre 1989.