Convention de coopération entre l’ISMAS et l’EPTV
Le ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a présidé, jeudi 09 juillet 2020, la cérémonie de signature d’une convention cadre de coopération en matière de “développement de l’apprentissage et de la formation scientifique, culturelle et artistique” entre l’Institut supérieur des métiers et arts du spectacle et de l’audiovisuel (ISMAS) et l’Etablissement public de télévision (EPTV).
La convention dont la durée a été fixée de 4 ans, révisable et modifiable, a été signée, par Ahmed Bensebane, DG de l’EPTV et Mohamed Boukerras, directeur de l’ISMAS.
Cette convention vise à “asseoir des bases du partenariat et de l’échange d’expertise en matière de formation culturelle, artistique et techniques entre les deux établissements”.
En vertu de ce document, l’ISMAS s’engage à organiser des cycles de formation dans les domaines de l’animation, de la présentation et de l’expression corporelle, ainsi que sur les aspects techniques du domaine de l’audiovisuel, outre l’ouverture de sa bibliothèque et de ses structures aux stagiaires et aux programmes de télévision pour exploitation.
En contrepartie, l’EPTV accueille les étudiants de l’ISMAS pour des stages en audiovisuel, en leur offrant l’opportunité de participer à la sélection des programmes produits par la télévision algérienne, outre la mise à disposition de l’ISMAS de son archive relative aux domaines du théâtre et au cinéma. La cérémonie de signature a été l’occasion pour le ministre du secteur de présenter, dans son allocution, son approche sur la communication d’un point de vue cognitif, indiquant que cette convention, signée au niveau de l’ISMAS, intervient dans le cadre d’une “démarche visant à bâtir l’économie de la connaissance en Algérie”.
Plus précis, Belhimer a expliqué que sa vision de la communication reposait sur “l’économie de la connaissance”, une vision basée également sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et trois concepts fondamentaux dont “l’investissement humain”, considéré comme une opportunité permettant de “construire et de forger les compétences professionnelles mais aussi de développer et de promouvoir la connaissance”.
Cette “connaissance” qui, aujourd’hui, est certes “accessible, requiert une méthodologie pour l’atteindre et, partant, l’exploiter à bon escient”.
Le deuxième concept est celui des expériences et expertises, qualifiées de “primordiales dans le processus de développement car basée sur deux conditions sine qua non, à savoir: la continuité et l’accumulation intergénérationnelle”. Qui plus est, “les connaissances et les expériences concourent à l’édification d’un socle solide”.
Le Porte-parole du Gouvernement a mis en avant, dans son intervention, “l’impératif de promouvoir l’investissement éthique, étant essentiel dans l’édification des sociétés de dialogue”, mettant en exergue le troisième et dernier concept relatif à l’économie de la connaissance, en l’occurrence “le réseau des valeurs éducatives” qui, a-t-il dit, “englobe certains principes particulièrement le respect d’autrui et le partenariat positif”.